Dans ses lettres de protestation adressées à l'ONU, l'UE et l'OTAN, la Grèce dénonce des propos "ouvertement menaçantes" et "inacceptables".

La Grèce a rejeté mercredi les déclarations « inacceptables » et les menaces « non provoquées » du président turc Recep Tayyip Erdogan contre sa souveraineté, dans des lettres envoyées à l’UE, l’OTAN et l’ONU.

Erdogan a prononcé plusieurs discours depuis août, à l’occasion de la célébration du centenaire de la victoire de la Turquie dans la guerre de trois ans (1919-1922) contre la Grèce qui avait parachevé la création de l’État turc suite à l’effondrement de l’empire ottoman.

Selon Athènes, le président turc a accusé la Grèce d' »occuper » les îles de la mer Égée, dont le statut a été réglé dans les traités d’après-guerre. M. Erdogan a aussi averti les grecs d’un imminent déploiement militaire turc, affirmant que l’armée pourrait « arriver du jour au lendemain » et « faire le nécessaire ».

Dans ses lettres de protestation adressées à l’ONU, l’UE et l’OTAN, la Grèce dénonce ces propos « ouvertement menaçantes » et « inacceptables ».

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