La mort de la souveraine, qui avait limité les apparitions depuis une nuit à l’hôpital en octobre 2021 et avait reconnu des difficultés à se déplacer, ouvre une période de deuil national, jusqu’à ses funérailles dans une dizaine de jours.

Monarque la plus célèbre de la planète, la reine Élisabeth II est décédée jeudi à 96 ans dans sa résidence écossaise de Balmoral, ouvrant une ère incertaine pour la couronne britannique à laquelle elle avait dédié sa vie.

La reine est décédée « paisiblement » jeudi après-midi, a annoncé le Palais de Buckingham. Les drapeaux ont été mis en berne au-dessus du palais et God Save the Queen joué sur la BBC.

La disparition de la souveraine, dont l’état de santé s’était dégradé depuis un an, est assurée de susciter une immense émotion au Royaume-Uni et dans le monde.

Symbole de stabilité ayant traversé imperturbable les époques et les crises, elle avait côtoyé, depuis la mort de son père George VI en 1952, quand elle n’avait que 25 ans, Nehru, Charles de Gaulle ou Mandela qui l’appelait « mon amie ».

Pendant son règne, elle a assisté à la construction puis la chute du mur de Berlin, et a rencontré 12 présidents américains.

Elle venait de nommer mardi son 15e premier ministre, Liz Truss, occasion d’une dernière photo, frêle et appuyée sur une canne. Son fils aîné Charles, prince de Galles, va lui succéder à l’âge de 73 ans.

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