Les viols et agressions sexuelles attribués aux forces russes en Ukraine constituent clairement « une stratégie militaire » et « une tactique délibérée pour déshumaniser les victimes », estime la représentante de spéciale de l'ONU Pramila Patten, dénonçant « des cas horribles et des violences très brutales ».

« Toutes les indications sont là », répond Mme Patten, interrogée par la presse internationale sur le viol comme arme de guerre en Ukraine.

En juin dernier, l’ONU avait confirmé au moins 124 cas de violences sexuelles présumées commises dans la guerre en Ukraine. 56 des 124 allégations concernent des femmes. 59 des allégations concernent des enfants, 41 des filles, sept des garçons. Et dans un cas, le sexe était inconnu. 19 des allégations concernent des hommes, notamment des viols, des tentatives de viol, des déshabillages publics forcés et des menaces de violence sexuelle. »

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