Au moins trois soldats et huit supplétifs civils de l'armée ont été tués, samedi, lors d'une attaque de terroristes présumés dans le nord du Burkina Faso, ont indiqué des sources sécuritaires.
« Une embuscade des GAT (Groupes armés terroristes) a visé une patrouille mixte de soldats et de VDP », les Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs de l’armée, « dans la commune de Bouroum (nord). Le bilan est de trois soldats et huit VDP tombés (tués) », selon une source sécuritaire.
D’après une deuxième source des services de sécurité, « l’accrochage a eu lieu dans la localité de Silmangué, dans la province du Namentenga ». « Le bilan provisoire fait état d’une dizaine de victimes (morts), deux blessés et deux portés disparus », a-t-il précisé. Cette attaque survient deux semaines après un coup d’Etat le 30 septembre, perpétré par le capitaine Ibrahim Traoré, contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et au lendemain de la désignation du capitaine Traoré comme président de la transition par des assises nationales.
Fin septembre, une attaque perpétrée par des hommes armés à Gaskindé, dans le nord du Burkina Faso, contre un convoi de ravitaillement, a coûté la vie à 37 personnes, selon l’armée.
Le Burkina Faso est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique. Depuis 2015, les attaques récurrentes y ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes.
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