L'Union européenne avait adopté des sanctions contre la police des mœurs et onze dirigeants iraniens, accusés d'être impliqués dans la répression des manifestations depuis la mort de Mahsa Amini.

L’Iran a annoncé, mercredi, des sanctions contre des institutions, des individus et des médias basés dans l’Union européenne, en riposte aux mesures punitives imposées récemment par l’UE contre des dirigeants iraniens accusés d’avoir réprimé les manifestations après la mort de Mahsa Amini.

Les sanctions sont prises à l’encontre de huit institutions et douze individus basés en Europe pour avoir «soutenu des groupes terroristes», «incité à la violence» et «provoqué des émeutes, des violences et des actes terroristes» en Iran. Sur la liste noire iranienne figurent notamment The International Committee in Search of Justice (ISJ), la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA), et les versions en persan de la Deutsche Welle et de Radio France international.

L’Iran est secoué par des protestations depuis la mort le 16 septembre de cette jeune Kurde iranienne, décédée trois jours après son arrestation à Téhéran par la police des mœurs qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict du pays, prévoyant notamment le port du voile en public.

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