Le président sortant, battu par Lula, soutient toutefois «d'autres manifestations qui se tiennent dans tout le Brésil». Selon lui, elles sont «le fruit de l'indignation (...) concernant la façon dont le processus électoral s'est déroulé».

Le président sortant Jair Bolsonaro a demandé mercredi 2 novembre à ses partisans de débloquer les routes du Brésil tout en cautionnant les «manifestations légitimes», à l’issue d’une journée où ses soutiens, massés devant des lieux de commandement, ont réclamé une intervention de l’armée.

«Je vous lance un appel : débloquez les routes. Cela ne me paraît pas faire partie des manifestations légitimes», a-t-il déclaré, battu par Lula à la présidentielle, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, en référence aux barrages maintenus dans plus de la moitié des États, même s’ils étaient moins nombreux que la veille.

«D’autres manifestations qui se tiennent dans tout le Brésil, dans d’autres endroits, font partie du jeu démocratique, elles sont les bienvenues», a-t-il ajouté. Cette journée de mobilisation a été entachée par un épisode violent : sur un barrage routier près de Mirassol, dans l’État de Sao Paulo (sud-est), un automobiliste a percuté des manifestants, faisant au moins sept blessés selon la chaîne CNN.

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