Il a ensuite confirmé l’arrestation de vingt-et-un autres suspects sans préciser où les interpellations avaient eu lieu.
L’attentat, qui n’a pas été revendiqué, a fait six morts et 81 blessés dont la moitié sont toujours hospitalisés lundi. Parmi les victimes, toutes des citoyens turcs, figurent une fille de 9 ans tuée avec son père et une adolescente de 15 ans, morte avec sa mère. Le ministre a aussi accusé les forces kurdes des YPG, les Unités de défense du peuple, qui contrôlent la majeure partie du nord-est de la Syrie, d’être derrière l’attentat. « Nous estimons que l’ordre de l’attentat a été donné de Kobané », a-t-il ajouté.
La ville de Kobané est restée célèbre pour la bataille qui, en 2015, a permis aux forces kurdes de repousser le groupe Etat islamique. Elle est contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS) dont les YPG – alliées au PKK – sont une composante majeure.