« Nous n’acceptons pas, nous rejetons, les condoléances de l’ambassade des Etats-Unis. Notre alliance avec un Etat qui entretient Kobané et des poches de terreur (…) doit être débattue », a déclaré M. Soylu, qui accuse les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et certains de leurs alliés, soutenus par les Américains, d’avoir perpétré l’attentat d’Istanbul.
« Le responsable est celui qui fournit des renseignements internes au PKK. Il n’est pas nécessaire de discuter les pions », a ajouté le ministre.
Plus tôt dans la matinée, la police turque avait annoncé que la jeune femme interpellée et accusée d’avoir posé la bombe était de nationalité syrienne.
Selon la police, elle a reconnu les faits et avoir agi « sur ordre du PKK », ainsi qu’avoir reçu des directives en ce sens à Kobané, dans le nord-est de la Syrie.