« Nous appelons à la désescalade en Syrie pour protéger les civils et soutenir l’objectif commun de vaincre l’État islamique », a plaidé pour sa part le porte-parole du département d’État américain Ned Price.
M. Erdogan menace depuis mai d’une nouvelle offensive sur ces territoires, mais l’attentat survenu le 13 novembre à Istanbul (6 morts et 81 blessés), attribué par Ankara aux combattants kurdes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et des YPG (Unités de protection du peuple), risque d’accélérer les opérations.
« Nous avons survolé les terroristes pendant quelques jours avec notre aviation et nos drones. Si Dieu veut, nous allons les éliminer bientôt avec nos soldats, nos canons et nos chars », a lancé mardi le chef de l’État lors d’un discours dans le nord-est du pays.