« Nous travaillerons selon les prix du marché », a déclaré le responsable à la presse locale, en marge de sa participation au 4e Forum d’affaires Chine-Russie sur l’énergie.
Moscou n’envisage pas d’assouplir sa position sur la question, a-t-il fait remarquer, notant que les livraisons seraient interrompues même si le plafonnement des prix rendait les exportations plus rentables.
De son avis, le plafonnement du prix du pétrole russe pourrait avoir des retombées sur l’industrie en général et pas seulement sur le secteur pétrolier.
Début septembre, les ministres des finances du G7 avaient annoncé leur intention de plafonner, à partir du 5 décembre, les prix du pétrole russe en interdisant tout service de transport maritime du pétrole russe s’il est vendu à un prix supérieur à la limite convenue.
La Commission européenne a proposé de plafonner le prix du baril à 65-70 dollars, ce à quoi s’opposent la Pologne et les États baltes. La Grèce, Chypre et Malte, qui dépendent des livraisons de pétrole par voie maritime, sont favorables à un plafond plus élevé ou à une autre forme de compensation.