Au moins 504 personnes ont été exécutées en Iran depuis le début de l’année 2022, a déclaré cette ONG qui cherche à confirmer d’autres cas de condamnés qui auraient été exécutés par pendaison.
Cette information intervient alors que les craintes se multiplient quant à l’usage accru de la peine capitale par les autorités iraniennes contre les personnes impliquées dans le mouvement de contestation qui secoue le pays depuis la mi-septembre. Le décompte de l’IHR inclut quatre personnes qui, selon des médias officiels, ont été exécutées dimanche après avoir été condamnées pour « coopération » avec Israël, ennemi juré de la République islamique.
Selon l’ONG basée en Norvège, ces personnes ont été exécutées sept mois seulement après leur arrestation, « sans procès équitable, à huis clos devant le Tribunal révolutionnaire ». « Leurs peines sont dépourvues de toute validité juridique », a déploré le directeur d’IHR, Mahmood Amiry-Moghaddam, dans un communiqué.