Le rapprochement entre la Chine, deuxième économie mondiale, et l’Arabie saoudite, premier producteur mondial de pétrole, se produit dans un contexte de tensions entre Riyad et Washington depuis l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, mais aussi plus récemment de la décision de l’Opep+ de réduire sa production de brut pour soutenir les prix dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Le prince héritier Mohamed ben Salman, que Joe Biden avait promis de traiter en « paria » en raison de sa responsabilité présumée dans l’assassinat de Khashoggi en Turquie, avant de se raviser, a prévu d’accueillir Xi Jinping en grandes pompes, contrairement au traitement qu’il avait réservé au président américain lors de sa visite à Riyad en juillet.