Dix-neuf monastères, cathédrales et églises appartenant à l’Eglise orthodoxe relevant du Patriarcat de Moscou sont concernés par ces mesures qui visent à « contrer les activités subversives des services secrets russes dans notre pays », a écrit le SBU dans un communiqué.
Ces centres religieux se trouvent dans les régions de Transcarpatie, Tchernivtsi, Rivné, Volyn, Lviv (ouest), Jytomyr (centre-ouest) Mykolaïv et Kherson (sud) et Soumy (nord), a-t-il souligné.
Le SBU a expliqué qu’il cherchait ainsi à « protéger la population contre des provocations et des attentats terroristes » ainsi qu’à « empêcher l’utilisation des communautés religieuses en tant que centres du monde russe ». Un concept créé par Moscou pour notamment tenter de justifier l’invasion russe de l’Ukraine par le besoin de rattacher ce pays à la Russie en vue de former un ensemble russophone et orthodoxe.