L'eurodéputée socialiste grecque est déjà sous le coup d'une enquête en Belgique pour corruption après les révélations sur le «Qatargate».

Le parquet financier d’Athènes a ouvert une enquête préliminaire sur l’eurodéputée grecque incarcérée en Belgique, Eva Kaili, pour «corruption» et «blanchiment d’argent», a-t-on appris jeudi 15 décembre de source judiciaire.

«Le procureur financier Nikos Bardakis a ordonné l’ouverture d’une enquête (sur Eva Kaili) pour avoir perçu des pots-de-vin et pour blanchiment d’argent», en coopération avec la justice belge qui enquête sur l’ex-vice-présidente du Parlement européen au cœur d’un retentissant scandale de corruption présumée en lien avec le Qatar, a précisé cette source judiciaire à l’AFP.

Le ministre grec de la Justice Kostas Tsiaras avait indiqué lundi qu’il était évident que «la Grèce allait aider les autorités belges» en cas de nécessité. Aucune autre précision concernant cette enquête préliminaire n’a été fournie par cette source judiciaire. Dès lundi, l’Autorité grecque de lutte contre le blanchiment d’argent avait annoncé geler tous les avoirs de l’élue socialiste de 44 ans dont la comparution devant la justice belge a été reportée mercredi au 22 décembre.

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