Depuis l’accession au pouvoir des fondamentalistes islamistes, les femmes voient leur liberté de plus en plus restreintes malgré les condamnations internationales.
Des journalistes de l’AFP ont vu un groupe d’étudiants rassemblés devant les grilles fermées de l’entrée de l’université à Kaboul, également bloquée par des gardes armés, pour les empêcher d’y pénétrer.
« Nous sommes condamnées nous avons tout perdu », a indiqué une étudiante refusant d’être identifiée. Les hommes également partageaient la détresse des étudiantes.
« Cela illustre leur analphabétisme et leur ignorance dans l’islam ainsi que le peu de respect dans les droits humains », a indiqué un étudiant refusant sous couvert d’anonymat.
Mardi les autorités talibanes ont annoncé que les universités afghanes étaient désormais interdites aux filles dans une lettre adressée à toutes les universités gouvernementales et privées du pays.