Le procès des 46 militaires ivoiriens soupçonnés d'être des "mercenaires" et détenus au Mali depuis juillet, ouvert jeudi à la Cour d'appel de Bamako, a repris vendredi matin, selon une source judiciaire.
« Les deux minibus transportant les 46 militaires ivoiriens sont arrivés à la Cour d’appel de Bamako. Maintenant c’est la reprise de l’audience », a indiqué la même source, citée par des médias.
La première journée du procès s’est tenue à huis clos et sous haute surveillance des forces de sécurité. Ce procès intervient avant l’ultimatum fixé au 1er janvier 2023 par les chefs d’Etat ouest-africains à la junte malienne pour libérer les 46 militaires et une semaine après que le ministre ivoirien de la Défense a assuré que l’affaire était « en voie de résolution » après une visite officielle à Bamako. Le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens, qualifiés de « mercenaires », avaient été arrêtés au Mali, puis inculpés mi-août de « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat » et formellement écroués. Trois femmes ont été libérées par la suite.
Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et exige leur libération.
Il y a une semaine, la rencontre à Bamako entre les autorités des deux pays s’est déroulée dans un esprit « fraternel » et s’est conclue par la signature d’un mémorandum.
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