La communauté internationale condamne l’invasion des principaux lieux de pouvoir brésiliens

Les condamnations fusent de tout part pour dénoncer cet assaut qui porte atteinte à la démocratie au Brésil

La c ommunauté internaionale a fermement condamné l’invasion des principaux lieux de pouvoir brésiliens. Ainsi, la Maison Blanche adéclaré que les Etats-Unis condamnaient « toute tentative d’ébranler la démocratie au Brésil ». Le président Biden « suit la situation de près et notre soutien aux institutions démocratiques du Brésil est inébranlable », a ajouté dans un tweet Jake Sullivan, conseiller de la Maison Blanche.

Joe Biden a jugé ces violences « scandaleuses » en marge de son voyage au Mexique.

De son côté, la cheffe de gouvernement italienne, Giorgia Meloni a tweeté:  » ce qui se passe au Brésil ne peut pas nous laisser indifférents. Les images de l’irruption dans les bureaux institutionnels sont inacceptables et incompatibles avec toute forme de contestation démocratique ».

Elle a appelé à un retour à la « normalité » et exprimé sa « solidarité » avec les institutions brésiliennes.

Pour sa part, le président français Emmanuel Macron a tweeté son soutien aux institutions brésiliennes en français et portugais.

« La volonté du peuple brésilien et des institutions démocratiques doivent être respectées! Le président Lula peut compter avec le soutien inconditionnel de la France », a-t-il écrit.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a vivement condamné lundi l’intrusion dans les lieux de pouvoir de Brasilia de partisans de l’ex-président Jair Bolsonaro, évoquant une attaque « intolérable » contre la démocratie.

Le gouvernement allemand « est aux côtés du président Luiz Inacio Lula da Silva », a ajouté le dirigeant sur son compte twitter.

L’ex-président brésilien, Jair Bolsonaro, qui n’a jamais félicité Lula de son élection et a boudé son investiture, a quitté le Brésil deux jours avant la fin de son mandat et se trouve en Floride, aux Etats-Unis. Sur Twitter, il a condamné les « invasions de bâtiments publics », mais a réfuté les accusations « sans preuve » de Lula, qui a déclaré que le « discours » de son prédécesseur d’extrême droite avait « encouragé » les militants bolsonaristes.

Le Canada a vivement condamné l’intrusion dans les lieux de pouvoir de Brasilia de partisans de l’ex-président Jair Bolsonaro et affirmé son « soutien au président Lula et aux institutions démocratiques du Brésil ».

« Le respect du droit démocratique des gens est primordial dans toute démocratie – y compris au Brésil », a souligné le Premier ministre Justin Trudeau dans un tweet.

Le président du Conseil européen Charles Michel a aussi exprimé sa « condamnation absolue » de l’invasion par des centaines de partisans de l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro du Congrès, du palais présidentiel et de la Cour suprême à Brasilia.

« Soutien total au président Lula da Silva, démocratiquement élu par des millions de Brésiliens à l’issue d’élections équitables et libres », a tweeté le responsable européen.

Dimanche, des milliers de partisans de l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro, vêtus de jaune et vert, ont envahi dimanche le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasilia, une semaine après l’investiture du président de gauche Lula.

À la tombée de la nuit, les forces de l’ordre ont repris progressivement le contrôle de la situation. La police a fini par évacuer les lieux de pouvoir de la capitale brésilienne, plus de quatre heures après leur assaut, même si un grand nombre des manifestants refusant de reconnaître l’élection de Lula demeuraient dans les alentours de ces lieux de pouvoir à Brasilia.

Asent de Brasilia dimanche, Lula s’est rendu dans la capitale lundi pour constater le saccage du palais présidentiel, puis de la Cour suprême. Le président brésilien a condamné l’invasion des lieux de pouvoir par des « vandales fascistes » et a décrété une « intervention fédérale » sur les forces de l’ordre pour reprendre en main la sécurité de la capitale.

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