Sur son compte Twitter, le chef de l’ONU a souligné que la volonté du peuple brésilien et les institutions du pays doivent être respectées.
Des milliers de partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro ont pris d’assaut le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel pour protester contre les résultats de l’élection présidentielle.
Des centaines de manifestants ont depuis été arrêtés. La Cour suprême du Brésil a, par ailleurs, suspendu pour trois mois le gouverneur de Brasilia, Ibaneis Rocha.
Face au chaos généré par ces incidents, le président Lula a décrété une intervention fédérale à Brasilia jusqu’au 31 janvier, et placé la police régionale sous le contrôle du gouvernement central pendant cette période.
Les groupes radicaux ne reconnaissent pas le résultat des élections présidentielles du 30 octobre, que Lula a remportées face à Jair Bolsonaro, et réclament une « intervention » militaire pour renverser le nouveau président.