Lundi, presque 48 heures après qu’un missile a éventré un immeuble du quai de la Victoire à Dnipro (est), 40 corps sans vie avaient été retrouvés, selon les services de secours, tandis que 75 blessés ont été comptabilisés.
Vladimir Poutine a de son côté dénoncé les livraisons croissantes d’armes occidentales à l’Ukraine, le Kremlin jurant que les chars promis à Kiev « brûleront » sur le champ de bataille.
Moscou a par ailleurs démenti, comme toujours dans ce cas de figure, avoir été responsable du carnage à Dnipro, en rejetant la faute sur les Ukrainiens. « Les forces armées russes ne bombardent pas les immeubles résidentiels, ni les infrastructures civiles, elles bombardent des cibles militaires », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov,, en dépit des frappes qui ont touché une multitude de cibles non militaires depuis le début de l’invasion, le 24 février.