L’ancien élu socialiste devenu en 2019 dirigeant d’une ONG basée à Bruxelles avait d’abord contesté son maintien en détention décidé à la mi-décembre, et il devait comparaître mardi matin devant une juridiction d’appel. Mais « pour des raisons qui lui sont propres, (il) a décidé ce jour d’abandonner son appel devant la chambre des mises en accusation.
Il n’a donc pas comparu », a indiqué le parquet fédéral. Pier Antonio Panzeri, 67 ans, avait été arrêté à Bruxelles le 9 décembre, jour aussi de l’arrestation d’une vice-présidente du Parlement européen, l’élue socialiste grecque Eva Kaili, et d’un assistant parlementaire italien, Francesco Giorgi, compagnon de Mme Kaili. Avec Niccolo Figa-Talamanca, un Italien responsable d’ONG qui est également sous les verrous, tous ont été inculpés d' »appartenance à une organisation criminelle », « blanchiment d’argent » et « corruption ». Ils sont soupçonnés d’avoir perçu de grosses sommes d’argent liquide du Qatar pour influencer en faveur de l’émirat les déclarations et prises de décisions politiques au sein de la seule institution élue de l’UE, notamment à propos des droits des travailleurs.