Treize militaires chargés de la sécurité ont été renvoyés, la purge ordonnée par le président Lula se poursuivant après la tentative d’insurrection à Brasilia du 8 janvier dont ce dernier a rendu responsable mercredi son prédécesseur Jair Bolsonaro.

Le renvoi des militaires a été annoncé mercredi au Journal officiel, un jour après l’annonce du limogeage de 40 militaires affectés à la résidence présidentielle de l’Alvorada, située dans la capitale, où les sièges de la présidence, du Congrès et de la Cour suprême ont été saccagés par des partisans de l’ex-chef de l’État d’extrême droite.

« Je ne sais pas si l’ancien président [Bolsonaro] a ordonné » les émeutes, a dit Luiz Inacio Lula da Silva mercredi, au cours d’une cérémonie avec des syndicats dans le palais du Planalto.

« Ce que je sais c’est qu’il en est responsable parce qu’il a passé quatre ans à inciter les gens à la haine ».

Jair Bolsonaro, qui avait quitté le Brésil pour les États-Unis deux jours avant l’investiture de son successeur de gauche, a nié toute implication dans les émeutes, tout en « déplorant » ces évènements qu’il a qualifiés d’« incroyables ». Il fait l’objet d’une enquête.

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