« Si les Européens commettent une erreur, ils devront en assumer les conséquences », a déclaré le commandant en chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, selon Sepah News, le site officiel de cette entité.
Il s’agissait du premier commentaire de Hossein Salami après la décision du Parlement européen. Les eurodéputés ont adopté jeudi une résolution invitant l’Union européenne et ses Etats membres à inscrire les Gardiens, considérés par les experts comme étant la force militaire et sécuritaire la plus puissante du pays, sur la liste des organisations terroristes de l’UE.
Ils mettent en cause les Gardiens dans « la répression des manifestants » mobilisés contre le pouvoir depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, mais aussi pour « la fourniture de drones à la Russie » dans le cadre de la guerre en Ukraine. Plusieurs diplomates ont indiqué vendredi que l’UE n’avait pas encore pris de décision sur l’inscription des Gardiens sur la liste des « organisations terroristes ». En revanche, selon eux, elle va imposer de nouvelles sanctions contre 37 personnes ou entités iraniennes impliquées dans la répression des manifestations.