Les manifestations contre la présidente Dina Boluarte se poursuivaient vendredi à Lima comme à l’intérieur du Pérou au lendemain d’un grand rassemblement dans la capitale.

Des affrontements violents ressemblant à une véritable bataille se déroulent notamment à Arequipa, deuxième ville du pays.

Les manifestants lançaient des pierres et ont allumé des feux autour du pont Anashuayco, pour tenter de progresser vers l’aéroport qui reste fermé. Les forces de l’ordre — police et armée — répondaient avec des tirs de grenades lacrymogène, selon des médias.

Des heurts avaient aussi lieu dans la région de Puno (sud), selon un photographe de l’AFP et dans le département de La Libertad dans le nord du pays, selon des images de la télévision.

Jeudi soir, les autorités ont étendu l’Etat d’urgence déjà en vigueur à Lima, Cuzco, Callao et Puno, à l’Amazonie (est), Tacna (sud) et La Libertad (nord).

« La lutte va se poursuivre dans toutes les régions jusqu’à la démission de Boluarte et jusqu’à la satisfaction des autres revendications: des élections cette année et un référendum pour une Assemblée constituante », a déclaré à Geronimo Lopez, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Pérou (CGTP).

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