« Nous avons bien reçu la note verbale (du ministère burkinabè) transmise à notre ambassade », a annoncé lundi à l’AFP Anne-Claire Legendre dans une déclaration écrite.
« Comme l’a dit le président de la République (Emmanuel Macron) hier, nous attendons que le président de la transition burkinabè (Ibrahim Traoré) clarifie la portée de cette note », a-t-elle ajouté alors que les derniers échanges bilatéraux officiels ont eu lieu le 10 janvier entre le capitaine Traoré et la secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou. « Ce que nous dénonçons c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », avait déclaré plus tôt le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean-Emmanuel Ouédraogo, dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB). Mais Paris souhaite que la demande de départ soit confirmée par Ibrahim Traoré lui-même avant d’en prendre acte.