Iran: plus de 50 personnes exécutées en un mois

Les autorités iraniennes ont exécuté 55 personnes jusqu’ici en 2023, a indiqué vendredi une ONG de défense des droits humains, ajoutant que le recours croissant à la peine de mort visait à répandre la "terreur" dans le pays secoué par des manifestations.

L’ONG Iran Human Rights (IHR) a déclaré avoir confirmé au moins 55 exécutions au cours des 26 premiers jours de l’année. Quatre personnes ont été exécutées pour des motifs liés aux manifestations, tandis que la majorité des personnes pendues (37 condamnés à mort) ont été exécutées pour des infractions liées à la drogue, selon la même source. L’ONG n’a pas précisé le motif pour lequel les 14 autres condamnés à mort ont été exécutés.

Au moins 107 personnes risquent toujours d’être exécutées en raison des manifestations, après avoir été condamnées à la peine capitale ou accusées de crimes leur faisant encourir la peine de mort, a ajouté l’IHR. « Chaque exécution par la République islamique est politique », car le but principal « est de répandre la peur et la terreur dans la société », a-t-elle souligné. « Pour arrêter la machine à tuer de l’État, aucune exécution ne devrait être tolérée, qu’elle soit politique ou non », a renchéri le directeur de l’IHR, Mahmood Amiry-Moghaddam.

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