M. Abou Zeid, âgé d’une trentaine d’années, avait été condamné à la peine capitale avec trois autres hommes pour avoir abattu par balle en 2009 John Granville, travaillant pour l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et son chauffeur Abdelrahman Abbas Rahama. Les quatre hommes étaient parvenus à s’évader en 2010 en creusant un tunnel, tuant un policier et blessant un autre. M. Abou Zeid avait été rattrapé, l’un de ses co-détenus est toujours en fuite et les deux autres sont présumés morts en Somalie en 2011.
Le meurtre de M. Granville n’avait fait qu’envenimer les relations américano-soudanaises, au plus bas sous Omar el-Béchir, dictateur déchu en 2019. Dans la foulée de sa chute, le gouvernement civil avait négocié des dédommagements avec Washington et « la cour suprême » a ensuite « pris une décision » de libération, a expliqué à l’AFP Me Adel Abdelghani, l’avocat de M. Abou Zeid. «