Au moins treize personnes, dix gendarmes, deux supplétifs de l'armée et un civil, ont été tuées lundi lors d'une attaque de jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, a annoncé mardi l'armée burkinabè.

Des gendarmes et Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs de l’armée) stationnés dans la localité de Falangoutou dans la région du Sahel (nord), « ont fait face dans l’après-midi de lundi à une attaque terroriste », indique l’état-major de l’armée dans un communiqué.

« Le bilan provisoire enregistré fait état de douze combattants tombés, dont deux VDP », selon l’état-major qui parle également d’un civil tué. « Au moins cinq gendarmes ont été blessés et une dizaine d’autres », disparus, sont « toujours recherchés », précise l’armée en affirmant que, « côté ennemi, une quinzaine de corps de terroristes ont été retrouvés lors des opérations de ratissage qui sont toujours en cours ».

L’état-major affirme que cette attaque a été menée par « les éléments résiduels des groupes armés » qui « ont entrepris de s’en prendre aveuglément aux populations » après avoir été « défaits il y a quelques semaines par les forces engagées dans la reconquête du territoire national ».

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