L’Iran a décidé de gracier ou commuer les peines d'emprisonnement d'un nombre important de condamnés, notamment ceux arrêtés depuis le mois de septembre lors des manifestations d’opposition contre le pouvoir.

Selon les médias officiels, ces mesures de grâce concernent plusieurs dizaines de milliers de personnes parmi ceux qui ont été condamnés à des peines de prison ou ceux qui ont été arrêtés et pas encore jugés. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei a donné son accord à ces amnisties à l’approche du 44e anniversaire de la victoire de la révolution islamique qui sera célébrée samedi 11 février.

Ainsi, les personnes arrêtées pour avoir écrit des slogans contre le pouvoir sur les murs ou avoir eu des activités sur les réseaux sociaux hostiles à la République seront libérées immédiatement et leur dossier sera fermé. Des réductions de peines de prison sont également prévues pour les condamnés.

Des milliers de personnes ont été arrêtées ces derniers pour leur participation au mouvement de contestation après la mort de Mahsa Amini le 16 septembre 2022. Elle avait été arrêtée pour non-respect du voile islamique obligatoire.

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