Cette annonce émanant de l’autorité anti-corruption irakienne -l’agence irakienne de transparence- n’avait pas été confirmée par les Emirats arabes unis jeudi après-midi.
Elle s’est rendue coupable de «détournement de fonds publics» dont le montant total s’élève à 1,2 milliard de dollars, des faits commis «lorsqu’elle était directrice générale de la TBI», précise jeudi le communiqué de l’agence irakienne de transparence. Selon la presse irakienne, Hamdiya al- Jaf aurait notamment accordé un prêt de 40 millions de dollars à une entreprise, sans que celle-ci n’apporte les garanties et les contreparties nécessaires. L’autorité anti-corruption irakienne assure avoir envoyé par le passé au parquet irakien 17 demandes d’extradition «concernant la condamnée en fuite qui a été arrêtée aux Émirats arabes unis», afin qu’Abou Dhabi procède à son transfèrement à Bagdad.