« La question appelle une évaluation conjointe entre le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’intérieur », a déclaré Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères qui était interrogée mardi sur le sujet à l’Assemblée nationale. Elle a expliqué que face à un « drame terrible, la mise en place de dispositifs ad hoc, tel que cela a pu se faire dans le passé, est possible » tout en ajoutant que cela nécessitait « un examen attentif afin de garantir un accueil dans des conditions sécurisées pour notre territoire ».
En Syrie, les zones échappant au contrôle de Damas dans le nord de la province d’Alep et dans celle d’Idleb (nord-ouest), où vivent près de trois millions de personnes, figurent parmi les plus touchées par le séisme. Mais cette zone est aussi en partie sous influence du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), d’où les précautions des autorités françaises.
S’agissant des étrangers actuellement en Turquie et en Syrie, et qui détiennent un titre de séjour en France, ils vont être accompagnés « pour accélérer leur retour dans notre pays », a indiqué Catherine Colonna.