« Le fait qu’il s’agisse de transferts et de déplacements sous la contrainte d’enfants est inconcevable à tout point de vue », affirme le Conflict Observatory dans ce rapport rédigé par le laboratoire en recherche humanitaire de l’université de Yale aux Etats-Unis.
Il appelle les autorités russes « à cesser immédiatement » ces relocalisations et à « ramener les enfants dans leurs familles ». Il s’agit d’une « claire violation » de la Quatrième Convention de Genève sur le traitement des civils en temps de guerre, a déclaré l’un des chercheurs, Nathaniel Raymond. Ces activités « pourraient dans certains cas constituer des crimes de guerre ou contre l’humanité », a-t-il affirmé à des journalistes.
L’Observatoire, qui cite des images satellites ou témoignages, appelle encore Moscou à fournir des registres de ces enfants transférés et à permettre « un accès à des observateurs indépendants ». Il identifie 43 établissements où ont été relocalisés des enfants ukrainiens, parfois à des milliers de kilomètres de chez eux.