Tout en faisant de l’indépendance écossaise le combat d’une vie, qu’elle portait avec détermination sans arriver à surmonter l’opposition de Londres, elle a décidé de jeter l’éponge. La dirigeante de 52 ans a indiqué devant la presse à Edimbourg qu’elle céderait son poste dès que le Parti national écossais (SNP) aurait désigné son successeur.
« Ce travail est un privilège, mais aussi très difficile », a-t-elle souligné. « Je suis un être humain », a expliqué celle qui disait encore en janvier, après la démission de la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, avoir « plein d’énergie ».
Assurant avoir longuement mûri sa décision, elle a cité les changements dans sa famille et les obsèques d’un proche, la difficulté de pouvoir « prendre un café avec un ami, ou sortir, seule, pour une marche ».