Sur la base des témoignages de 35 victimes et témoins directs, l’organisation de défense des droits humains dénonce dans un communiqué ce qu’elle qualifie de « crimes de guerre » et qui pourrait également constituer des « crimes contre l’humanité ».
« Au moins 66 femmes et filles » ont été violées par « le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda », précise le texte.
D’après Amnesty International, les faits se sont principalement déroulés dans la commune de Kishishe, à une centaine de kilomètres au nord de Goma, capitale de plus d’un million d’habitants du Nord-Kivu aujourd’hui presque totalement encerclée par les rebelles.