Six personnes ont été tuées vendredi par un tireur dans un magasin et plusieurs maisons d’une petite ville du Mississippi, dans le sud des Etats-Unis. C’est ce qu’a annoncé le bureau du shérif local dans un communiqué.
«Plus tôt aujourd’hui, a eu lieu une série de tirs à trois différents endroits d’Arkabutla, résultant dans la mort de six personnes», indique le bureau du shérif du comté de Tate sur sa page Facebook.
Le suspect a ouvert le feu sur le parking d’un magasin d’Arkabutla, localité d’un peu moins de 300 habitants, et a tué un homme au volant d’une voiture, selon le shérif, cité par CNN. Il s’est ensuite rendu dans une maison à proximité et a tué son ex-épouse, a précisé le shérif Brad Lance à la chaîne américaine.
Les agents du bureau du shérif ont également découvert deux autres personnes mortes dans une maison voisine et pensent que les victimes appartiennent à la famille du suspect. La série meurtrière s’est interrompue après qu’un agent du bureau du shérif a aperçu une voiture correspondant à la description de celle du suspect et a engagé une poursuite. Celle-ci s’est terminée dans l’allée d’une maison où le suspect a été appréhendé.
Aux alentours de cette maison, les agents ont découvert une personne décédée dans une voiture et une autre sur la route, portant le bilan à six morts. Le bureau du shérif indique que le suspect a été identifié. L’homme de 52 ans a été inculpé pour meurtre.
«Nous pensons qu’il a agi seul», a déclaré dans un tweet le gouverneur du Mississippi, Tate Reeves, précisant que «son mobile n’est pas connu». Le gouverneur a également demandé de «prier pour les victimes de cet acte de violence tragique, et leurs familles». «Assez.», a tonné dans la soirée Joe Biden, à travers un communiqué de la Maison Blanche.
Le président américain note qu’en 48 jours en 2023, «notre nation a déjà souffert d’au moins 73 fusillades de masse». «Les pensées et les prières ne sont pas suffisantes», lance Joe Biden, «la violence par les armes à feu est une épidémie et le Congrès doit agir maintenant». Joe Biden avait déjà dit «assez» mardi, à la suite d’une tuerie sur le campus de l’université d’Etat du Michigan.