L’autorité a déclaré, lors d’une conférence de presse, que les efforts de recherche ont pris fin dans de nombreuses provinces mais se poursuivent dans les provinces de Kahramanmaraş et Hatay, dans une quarantaine d’immeubles.
En effet, aucun nouveau survivant n’a été sorti des décombres au cours des dernières 24 heures, après qu’un couple a été secouru à Antakya, la capitale de la province de Hatay, samedi, 296 heures après le tremblement de terre.
Dans la province de Kahramanmaraş, l’épicentre du tremblement de terre, les chances de survie semblent moindres que celles de Hatay, en raison de la neige et de la température atteignant -15 °C la nuit dans les zones enneigées.
De son côté, le vice-président turc, Fuat Oktay a révélé que 105.000 bâtiments se sont effondrés ou ont été gravement endommagés et seront démolis.
Plus de 6.000 secousses ont en effet, été enregistrées depuis la catastrophe, dont l’une avait une magnitude de 6,6 tandis que 40 secousses variaient entre 5 et 6, selon l’AFAD, qui a en outre demandé aux sinistrés de ne pas tenter de pénétrer dans les bâtiments endommagés pour récupérer leurs biens.
Selon le dernier bilan annoncé, le nombre de morts du tremblement de terre dévastateur qui a frappé le Sud du pays est passé à 40.689 personnes.
Un violent séisme d’une magnitude de 7,7 sur l’échelle de Richter a secoué le 06 février le district de Pazarcık à Kahramanmaraş, dans le sud de la Turquie, causant d’énormes dégâts dans les localités de « Gaziantep », « Adana », « Malatya », « Diyarbakir », « Sanliurfa » et « Osmaniye », en plus de l’épicentre.
Quelques heures après cette première secousse violente, un autre séisme a frappé au nord de la ville de Gaziantep avec quasiment la même intensité et à proximité de l’épicentre du premier tremblement de terre, ce qui a aggravé le bilan de la catastrophe.
Les autorités turques ont déclaré un deuil officiel pour une période de sept jours et l’état d’urgence dans les zones sinistrées pendant trois mois.