L'armée sud-africaine a défendu sa décision d'accueillir des exercices navals controversés avec la Russie et la Chine qui ont commencé mercredi peu avant le premier anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine et inquiètent les Occidentaux.
« Il y a une différence entre le militaire et le politique », a déclaré le général Siphiwe Sangweni, responsable des opérations conjointes au sein des forces armées sud-africaines, lors d’une conférence de presse au port de Richards Bay (est).
L’armée est « guidée par le gouvernement » mais doit aussi apprendre de nouvelles compétences auprès d’autres armées pour protéger le pays et contribuer aux missions internationales de maintien de la paix, a-t-il expliqué. « D’autres pays auront certes une autre approche que nous » de ces exercices conjoints avec la Russie et la Chine mais « chaque pays est souverain et a le droit de gérer les choses comme il considère qu’elles doivent l’être », a-t-il souligné.
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