Les forces spéciales turques ont été dépêchées mercredi pour secourir chiens, chats et oiseaux prisonniers d'un immeuble très endommagé en cours de démolition après le séisme du 6 février dans la ville de Diyabarkir (sud-est).

Dès le matin et alors que les engins étaient déjà à l’œuvre, a constaté le correspondant de l’AFP, les défenseurs des animaux se sont opposés à la destruction de l’immeuble Galeria dont 111 habitants ont perdu la vie dans le sinistre, en arguant de la présence d’animaux domestiques.

« Dans quel sorte de pays musulman vit-on ? Ce sont des vies, vous ne pouvez pas les détruire comme ça ! » s’est insurgé Ramazan Tugay, accouru sur place. Selon lui, seize chats, chiens et oiseaux sont piégés dans les étages gravement endommagés. « Il disent que le bâtiment va s’effondrer si la grue le touche », a expliqué Nilay Yilmaz, 32 ans. « Depuis 08h00 ce matin ils ont commencé à découper l’immeuble, mais il tient toujours. Ceux qui ont ordonné sa destruction vont tuer ces animaux ».

Selon un policier, de la nourriture va être déposée pour tenter d’attirer les chats. Mais les travaux de démolition reprendront jeudi, a-t-il indiqué à l’AFP.

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