Le coût du relèvement et de la reconstruction sera cependant bien plus élevé, voire deux fois supérieur, note le rapport, tandis que les pertes de PIB liées aux perturbations économiques causées par les tremblements de terre viendront également s’ajouter aux dommages directs.
“D’autres répliques sismiques viendront probablement encore majorer cette estimation au fil du temps”, indique le document qui vise à orienter la réponse rapide du Groupe de la Banque mondiale et de ses partenaires, ainsi qu’à aider le gouvernement turc à planifier le relèvement et la reconstruction du pays. Les séismes du 6 février, d’une magnitude de 7,8 et 7,5, suivis de plus de 7.500 répliques et de deux autres tremblements de terre, ont provoqué la plus grande catastrophe de ce type subie par le pays depuis plus de 80 ans.