Milan, 27 décembre (LaPresse) – Les enquêtes et les faits qui ont émergé « ne peuvent en aucun cas minimiser l'importance des crimes commis à l'encontre de la population palestinienne après le 7 octobre 2023 au cours des opérations militaires menées par le gouvernement israélien, pour lesquels on attend le jugement de la Cour pénale internationale, qui sera rendu conformément au Statut de Rome, ratifié par 125 États membres, parmi lesquels l'Italie joue un rôle moteur et de soutien ». ratifié par 125 États membres, parmi lesquels l'Italie, qui a joué un rôle moteur et de soutien ». C'est ce qu'ont précisé le procureur national antimafia et antiterrorisme Giovanni Melillo et le procureur de Gênes Nicola Piacente dans la note relative à l'opération qui a conduit à l'arrestation de 9 personnes pour financement du Hamas. Dans le même temps, « ces crimes ne peuvent justifier les actes de terrorisme (y compris ceux du 7 octobre 2023) commis par le Hamas et les organisations terroristes qui lui sont liées à l'encontre de la population civile, ni constituer une circonstance atténuante ». « Selon la jurisprudence de la Cour de cassation, constituent en effet des actes terroristes les comportements qui, même s'ils sont commis dans le contexte de conflits armés, consistent en des actes violents dirigés contre la population civile, même si celle-ci se trouve sur des territoires qui, en vertu du droit international, doivent être considérés comme illégalement occupés », conclut la note.

© Copyright LaPresse