Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a affirmé que les traces d'uranium enrichi découvertes en Iran et qui sont au centre d'une enquête du gendarme nucléaire de l'ONU émanaient de déchets en provenance de l'étranger.

Depuis de longs mois, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dénonce « l’absence de réponses techniquement crédibles » de Téhéran sur la présence suspecte d’uranium enrichi sur trois sites, et qui est à l’origine du vote de deux résolutions contre l’Iran.

Les sites iraniens « qui, selon des services (secrets) étrangers, auraient accueilli des activités nucléaires » sont « une zone d’élevage de bétail, une mine abandonnée et une décharge », a déclaré Mohammad Eslami dans un entretien publié jeudi par le journal Hamshahri. Il a cité pris comme exemple la décharge où les inspecteurs de l’AIEA ont prélevé, selon lui, « des échantillons provenant de déchets entrés en Iran de différents pays ».

« Cela ne signifie pas que le lieu de la découverte était un site (…) d’une activité nucléaire non déclarée », a-t-il expliqué. « Dans de nombreux cas, nous avons constaté que les déchets importés d’Irak (…) étaient contaminés », a-t-il poursuivi. « Il ne s’agissait pas de substances nucléaires fabriquées par nous, a-t-il insisté. « Nous avons apporté des réponses documentées et argumentées à la demande » de l’AIEA, a encore dit M. Eslami.

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