Les sites iraniens « qui, selon des services (secrets) étrangers, auraient accueilli des activités nucléaires » sont « une zone d’élevage de bétail, une mine abandonnée et une décharge », a déclaré Mohammad Eslami dans un entretien publié jeudi par le journal Hamshahri. Il a cité pris comme exemple la décharge où les inspecteurs de l’AIEA ont prélevé, selon lui, « des échantillons provenant de déchets entrés en Iran de différents pays ».
« Cela ne signifie pas que le lieu de la découverte était un site (…) d’une activité nucléaire non déclarée », a-t-il expliqué. « Dans de nombreux cas, nous avons constaté que les déchets importés d’Irak (…) étaient contaminés », a-t-il poursuivi. « Il ne s’agissait pas de substances nucléaires fabriquées par nous, a-t-il insisté. « Nous avons apporté des réponses documentées et argumentées à la demande » de l’AIEA, a encore dit M. Eslami.