Le président du Parlement arabe, Adel Al-Asoumi, a appelé, dimanche, à la formation rapide d’un nouveau gouvernement au Liban.

Tous les acteurs libanais sont appelés assumer leurs responsabilités pour accélérer la formation d’un nouvel exécutif  et mettre  fin au vide politique dans le pays. Les partis politiques devront «assumer leur responsabilité nationale, défendre l’intérêt supérieur du peuple libanais et entamer immédiatement des pourparlers sérieux et urgents pour former un nouveau gouvernement», a insisté Al-Asoumi, considérant qu’il s’agit d’«une priorité urgente qui ne peut plus tolérer tout retard afin de sauver le pays d’une situation pire que la situation actuelle».
Par ailleurs, le président du Parlement arabe a souligné la nécessité pour le nouveau gouvernement de posséder la capacité et la compétence pour mettre en œuvre les réformes économiques requises, relever les défis actuels et préserver l’unité du peuple libanais ». Le président du Parlement arabe a expliqué, en outre, que le succès de la formation du nouveau gouvernement représente «une étape importante pour motiver la communauté internationale à soutenir le peuple libanais et à fournir l’aide économique nécessaire pour sortir de la situation de crise actuelle ».
Depuis plus d’un an, le Liban fait face à une crise économique, la pire depuis 1990, exacerbée par les répercussions de la pandémie du coronavirus, et l’explosion catastrophique du port de Beyrouth le 4 août 2020 qui a fait pas moins de 200 morts et plus de 6.500 blessés.

Le Premier ministre désigné au Liban, Saâd Hariri, a annoncé jeudi dernier qu’il renonçait à former un gouvernement près de neuf mois après avoir été nommé et au moment où le pays est confronté à la pire crise socio-économique de son histoire.

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