Le nouveau président iranien, Ebrahim Raïssi, prête serment, ce jeudi, devant le Parlement.
Vainqueur de la présidentielle de juin marquée par une abstention record, le nouveau président devra sortir l’Iran de la crise économique et sociale qui frappe le pays depuis la sortie des États-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien en 2018.
Pour redresser l’économie de son pays, l’ultra conservateur Raïssi avait annoncé dans son discours d’investiture que son gouvernement allait tenter «d’obtenir la levée des sanctions oppressives, sans lier les conditions de vie de la nation à la volonté des étrangers ». Il s’agit de mettre fin aux sanctions punitives imposées à Téhéran par Washington après le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien.