Les candidats ont jusqu’au 7 septembre pour faire la promotion de leur programme. Mais cette campagne s’annonce atypique au vu des restrictions sanitaires.
En effet, les candidats sont tenus de rompre avec les méthodes classiques, en l’occurrence les rassemblements et les meetings, jusque-là très privilégiés par les politiciens et d’innover en recourant au digital.
Sans grands meeting, les candidats doivent miser sur le Web pour construire et maîtriser leur e-reputation et surtout, proposer un programme à même de capter les jeunes, une cible difficile à séduire sur le terrain.
Pour cela la, les podcasts et les meetings virtuels sur les réseaux sociaux feront partie de leurs nouvelles armes pour attirer le maximum de jeunes électeurs, bien qu’ils restent peu nombreux à vouloir participer au scrutin du 8 septembre.
Selon les dernières statistiques du ministère de l’intérieur, les électeurs âgés de 18 à 24 ne représentent que 8% des inscrits aux listes électorales. Ce pourcentage monte à 19% pour la tranche des 25-34 ans et à 21% pour les 35-44, tandis que les électeurs âgés de 55 ans et plus constituent 52% de l’ensemble des électeurs.
Au delà de séduire les jeunes, les candidats devront aussi ajuster leur campagne électorale de sorte à toucher, en dépit des restrictions sanitaires, les électeurs du monde rural. Surtout que 46% des votants proviennent de zones rurales où l’accès à un internet n’est pas toujours garanti.