« L’équité », « Tu mérites mieux », « Crédibilité, démocratie et développement », etc. Ce sont là des slogans, parmi d’autres, qui ont animé la campagne électorale pour les élections, législatives, régionales et communales du 8 septembre qui touche aujourd’hui à sa fin. Une campagne plutôt atypique, compte tenu du contexte sanitaire et des restrictions qui n’ont pas permis aux candidats de déployer les moyens classiques pour faire la promotion de leurs programmes.
Cette campagne qui s’achève aujourd’hui est également différente des autres puisque, pour la première fois au Maroc, les électeurs passeront aux urnes pour élire à la fois les députés qui composeront la Chambre des représentants et les élus communaux ainsi que ceux des conseils régionaux.
Le Maroc devrait en ressortir avec une nouvelle carte politique, surtout avec l’adoption du nouveau quotient électoral sur la base des inscrits aux listes électorales.
Avec ce nouveau mode de calcul, de grandes formations politiques en lice pourraient en ressortir affaiblies. Le premier perdant pourrait être le Parti de la justice et du développement (PJD), qui tient les rênes de l’actuel gouvernement. Car même en remportant 100.000 voix dans une circonscription donnée, le PJD ne gagnera qu’un siège tout comme un autre parti qui n’aurait réussi à n’en obtenir que 10.000. Aucun parti ne réussira donc à obtenir plus d’un siège sauf si la participation est très élevée.
Quels que soient les résultats du scrutin, tous les partis sont appelés à adopter une charte répondant aux grandes orientations du nouveau modèle de développement, qui augure une nouvelle génération de réformes et de projets, surtout en termes de lutte contre les disparités sociales.
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