Ce dimanche, 60,4 millions d’Allemands sont appelés aux urnes et, parmi eux, 2,8 millions pourront voter pour la première fois.
Depuis 1949, année de la création de la République fédérale d’Allemagne, l’élection se déroule selon un système mixte de vote majoritaire et de scrutin proportionnel personnalisé.
Les Allemands disposent de deux voix. Les citoyens votent d’une part pour le ou la candidate de leur circonscription, qui siégera en tant que député au Bundestag (Assemblée nationale). En tout, 299 parlementaires sont élus à l’issue d’un vote uninominal à la majorité simple, dit par «la première voix» : le ou la candidate obtenant le plus de voix, même sans majorité absolue, est élu.
D’autre part, les électeurs votent pour des partis, représentés par des listes nationales. Ce deuxième vote est le plus important car il définit la répartition à la proportionnelle du nombre total de sièges au Bundestag. Les votes peuvent s’effectuer soit par voie postale, soit dans un bureau de vote.
Les partis ayant accès au Parlement sont uniquement ceux qui ont obtenu au moins 5 % de toutes les secondes voix. En théorie, le Parlement accueille 598 députés, mais il arrive que certains partis obtiennent plus de députés par la voie directe que par la proportionnelle. Le nombre de sièges est alors augmenté. Depuis 2017, 709 députés y siègent. Ce sont eux qui élisent la chancelière ou le chancelier, dont le mandat dure 4 ans.
Au total, 47 partis présentent 6 211 candidats, soit sur des listes des partis, soit individuellement dans les circonscriptions, dans toute l’Allemagne. Les six principales formations qui espèrent se partager les sièges du Bundestag sont la CDU (chrétiens-démocrates), le SPD (social-démocrate) – les deux grands partis historiques –, les écologistes de Die Grünen (Les Verts), le mouvement populiste d’extrême droite (AfD), les libéraux (FDP) et le parti de gauche radicale Die Linke.