L’ancien chef de l’Etat ivoirien, qui a été élu premier président de ce nouveau parti, avait annoncé son intention en août de quitter le Front populaire ivoirien (FPI), un parti qu’il avait créé en 1982 pour fonder une nouvelle formation politique.
Ce nouveau parti de gauche se veut «socialiste, progressiste, panafricaniste et souverainiste», avait expliqué le président du congrès, Dano Djédjé, dans une déclaration a la presse locale.
Pour lui, « l’enjeu est de mettre sur pied une force politique qui rassemble les idéaux de gauche, de partage, de démocratie, de liberté, de prospérité et de solidarité et d’arriver à capter des ivoiriens pour en faire un grand instrument de lutte ou tout le monde se retrouve ».
L’objectif premier de cette formation de gauche est aussi de renforcer le dialogue et la démocratie pluraliste à environ 4 ans des prochaines élections présidentielles.
Laurent Gbagbo avait annoncé de laisser le parti qu’il avait créé en 1982, en l’occurrence le Front populaire ivoirien (FPI), aux mains d’Affi N’Guessan. D’ailleurs, une majorité des cadres du FPI ont rallié le nouveau parti de Gbagbo.
Arrêté en avril 2011 puis transféré devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité après les violences liées à la présidentielle de 2010, Laurent Gbagbo avait été définitivement acquitté en mars dernier et est rentré en Côte d’Ivoire le 17 juin.
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