Le dépôt des candidatures pour les élections présidentielle et parlementaires prévues en décembre et janvier prochains, s’est ouvert lundi en Libye où les préparatifs pour la tenue de ces scrutins vont bon train en dépit de divergences politiques entre camps rivaux.
Ces élections, aboutissement d’un processus politique laborieux parrainé par l’ONU, sont censées mettre fin aux divisions et aux luttes fratricides entre deux camps rivaux, l’un dans l’ouest du pays et l’autre dans l’Est.
Pour l’élection du chef d’Etat prévue le 24 décembre, le dépôt des candidatures se fait exclusivement dans trois bureaux de la Haute commission électorale (HNEC): à Tripoli (ouest), Benghazi (est) et Sebha (sud).
Parmi les personnalités qui ont d’ores et déjà annoncé leur intention de briguer le poste figurent l’ancien influent ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha, le diplomate et fondateur du parti « Ihya Libya », Aref al-Nayed, l’ancien ambassadeur de Libye à l’ONU, Ibrahim al-Dabbachi, l’ex-ministre de l’Industrie sous Kadhafi et membre du parti « Projet National », Fathi Ben Shatwan, et, grande surprise, le célèbre comique Hatem al-Kour.
Seif al-Islam Kadhafi, fils de l’ancien « Guide », a laissé entendre qu’il pourrait se présenter, au même titre que le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen. Les candidats ont jusqu’au 22 novembre pour déposer leur nom.
© Copyright LaPresse