Le nouveau Premier ministre japonais élu le 31 octobre, Fumio Kishida, a présenté mercredi son gouvernement post-électoral qui est resté inchangé hormis un nouveau ministre des Affaires étrangères, tandis qu’un nouveau plan de relance économique massif est en préparation.
Le gouvernement post-électoral de M. Kishida, qui devait être formellement présenté plus tard dans la journée, devait être quasiment inchangé, à l’exception d’un nouveau ministre des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, 60 ans, qui remplace Toshimitsu Motegi, nommé secrétaire général du Parti libéral-démocrate (PLD) au lendemain des législatives.
M. Hayashi, qui a fait ses études à Harvard, a déjà occupé plusieurs postes ministériels, notamment à la Défense, l’Éducation et l’Agriculture. Il est à la tête d’un groupe de parlementaires qui promeut les relations entre le Japon et la Chine, et a été qualifié par certains analystes de modéré en ce qui concerne les rapports avec Pékin.
La première priorité de M. Kishida devrait être l’adoption d’ici la fin de l’année d’un budget supplémentaire dans le cadre d’un plan de relance massif lié à la pandémie.
Le budget s’élèverait à environ 30.000 milliards de yens (230 milliards d’euros) et devrait inclure la distribution de 100.000 yens (765 euros) en espèces et en bons d’achat à tous les jeunes de 18 ans et moins, d’après les médias locaux.
Selon Michael Cucek, professeur d’études asiatiques au campus japonais de l’université Temple, « le principal message de ces élections est que nous allons avoir de la continuité », puisque la politique économique de M. Kishida sera « presque identique » à celle des « Abenomics », cette politique monétaire très accommodante de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe.