Dans un message adressé au président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, Cheikh Niang, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le Souverain marocain exhorte la communauté internationale à apporter son aide « pour que les deux parties rétablissent une confiance réciproque et qu’elles s’abstiennent de tout agissement susceptible d’entraver le processus de paix « , rappelant de fait que sept années se sont écoulées depuis l’arrêt des négociations directes entre les parties palestinienne et israélienne.
« Sept années au cours desquelles s’est évaporée leur confiance mutuelle, alors qu’elle aurait pu être mise à profit pour parvenir à la solution tant attendue par la communauté internationale « , a déploré le Souverain, notant que » l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix au Moyen-Orient fait peser une lourde responsabilité sur la communauté internationale « .
« En attendant de réunir les conditions favorables à cette fin, la confiance mutuelle doit être restaurée », a insisté le Roi, précisant que « le Maroc poursuivra ses efforts afin de réunir les conditions propices à un retour des parties à la table des négociations « , en mettant à profit sa position et ses relations privilégiées avec toutes les parties et les puissances internationales agissantes.
« Même guidé par les intentions les plus pures, tout effort déployé dans ce sens ne saurait aboutir si continuent à être prises des mesures unilatérales, anéantissant toute chance de paix et alimentant la violence et la haine », a ajouté le Souverain, qui a réitéré la position constante du Royaume quant à la justesse de la cause palestinienne, qui demeure au cœur du conflit au Moyen-Orient.
Et le Souverain de soutenir que la volonté d’assurer la stabilité, la prospérité et le bien-être dans la région est étroitement liée à la quête d’une solution juste et durable à cette Cause juste, conformément à la solution à deux États sur la base des frontières du 4 juin 1967 et dans le cadre des résolutions de la légalité internationale.
Par ailleurs, le Roi Mohammed VI , qui est également Président du Comité Al-Qods, a appelé à la préservation de l’identité arabe et islamique d’Al-Qods, ainsi que de son statut juridique, historique et démographique, « la ville Sainte restant ouverte par ailleurs aux adeptes des religions monothéistes, vivant dans la fraternité, l’entente et la paix ».